17
mars
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Margaux Carle et Racha Gil Antunes, étudiantes en 5e année de la spécialité Génie électrique (GE5) à l’INSA Strasbourg, ont travaillé de septembre 2024 à janvier 2025 sur un projet ambitieux lié à la transition énergétique dans le cadre de leur Projet de recherche technologique (PRT). En partenariat avec Vinci Energies, leur travail portait sur la conception d’un passeport numérique pour la traçabilité et l’indice de réparabilité des batteries lithium-ion. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la transition vers une économie circulaire et durable.

Un projet innovant et ambitieux

Le projet visait à répondre à un enjeu majeur : prolonger la durée de vie des batteries lithium-ion tout en réduisant leur impact environnemental. Les batteries, lorsqu’elles atteignent 70 à 80 % de leur capacité initiale, sont souvent déclarées en fin de vie pour leur application principale, mais restent adaptées à des usages secondaires. Le passeport numérique permettrait de centraliser les informations clés sur chaque batterie, comme son état de santé (SoH) ou sa capacité résiduelle, afin de faciliter sa réutilisation ou son recyclage. Le travail était divisé en deux volets :

  • État de l’art : analyse des technologies existantes et des besoins pour une gestion optimisée du cycle de vie des batteries.
  • Réalisation d’un prototype : développement d’une interface graphique en Python avec un outil d’aide à la décision intégré.

Une approche structurée

Pour mener à bien ce projet, les étudiantes ont adopté une méthodologie rigoureuse :

  1. Collecte de données : Analyse de paramètres clés comme le SoH (State of Health) et le SoC (State of Charge) de batteries usagées.
  2. Développement du passeport numérique : Création d’une interface sur Python permettant de suivre l’évolution des batteries.
  3. Outil d’aide à la décision : Il évalue l’état de vie de la batterie : recyclage recommandé ou utilisation dans des applications de seconde vie.

Un impact écologique et économique

En permettant une gestion optimisée des batteries, ce passeport prolonge leur durée de vie et facilite leur recyclage, contribuant ainsi à la réduction des déchets et à la préservation des ressources naturelles.

Cette innovation transforme ce qui était autrefois un simple produit jetable en une ressource précieuse dans une économie circulaire. Elle répond aux défis du changement climatique en réduisant les émissions de CO₂ et en maximisant l’efficacité énergétique, participant ainsi activement à une transition énergétique réussie.

Nous tenons à remercier nos encadrants, Cyrine Soufi et Tedjani Mesbahi, ainsi que Vinci Energies pour leur soutien. Ce projet constitue une première ébauche prometteuse. À terme, le passeport numérique pourrait devenir une solution incontournable, adoptée à grande échelle pour relever les défis environnementaux de demain.

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