15
octobre
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Suzanne Bitaux ingénieure en génie électrique de l'INSA Strasbourg, raconte dans un témoignage les activités pédagogiques autour de la mobilité électrique.

La spécialité génie électrique de l’INSA Strasbourg propose aux étudiants en cinquième année d’aborder la mobilité électrique. Par ce module, les étudiants sont invités à comprendre la gestion énergétique dans un véhicule électrique : automobile, vélo, trottinette, en sont des exemples. Les projets sont développés avec Matlab/Simulink et permettent l’aboutissement d’un modèle de propulsion électrique.

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A partir de celui-ci, il est possible de dimensionner les sources et de moduler la répartition énergétique dans le système en fonction de ses besoins.

Les objectifs du cours de mobilité électrique sont les suivants :

– aborder Simulink et se familiariser avec cet outil de modélisation connu en entreprise et utile à l’aboutissement de tous les projets ;

– mettre en équation un système de propulsion électrique et dimensionner la ou les source(s) d’énergie impliquée(s) ;

– aborder des méthodes d’évaluation de consommation de véhicules à l’aide de cycles de conduite par exemple ;

– comprendre et améliorer la gestion énergétique d’un système de propulsion.

Ce cours peut se montrer indispensable pour aborder des projets multi-disciplinaires tels que les projets de recherche technologique (PRT) en partenariat avec une entreprise, les projets de parcours, ou les projets de fin d’études (PFE).

Dans mon cas, les trois projets essentiels de quatrième et cinquième années concernaient l’étude de la propulsion de trois véhicules : vélo (projet de parcours), saleuse (PRT) avec l’entreprise Acométis, et paquebot (PFE) avec CEA TECH  Nantes.

H.Badouix

Suzanne Bitaux et Pauline Frankreich devant une saleuse portée d’Acométis

Les domaines d’applications des outils du module de mobilité électriques sont divers et challengeants. Ils peuvent concerner aussi bien l’intégration des sources d’énergie innovantes dans les systèmes de propulsion des véhicules, que le dimensionnement d’un réseau pour satisfaire aux besoins de recharge des véhicules mis en circulation, en passant par le stockage de l’énergie de manière efficiente et adaptée. »  

Texte : Suzanne Bitaux – recueilli par Tedjani Mesbahi

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