En cinquième année, les élèves ingénieurs en génie électrique choisissent l’un des trois parcours proposés : énergies renouvelables, systèmes embarqués et objets connectés ou usine du futur. Les deux premiers ont fait peau neuve et le troisième a été créé cette année pour les besoins des industriels. Le point avec les trois responsables de ces parcours.

Suite et fin de notre visite en cinquième année de génie électrique, avec le parcours Systèmes embarqués et objets connectés. Les parcours sont organisés autour d’un projet à réaliser en équipe et à présenter en anglais.

 « Ce parcours est orienté vers l’étude, la modélisation, la conception, l’instrumentation et la mise en œuvre de systèmes embarqués et d’objets connectés, de la conception du capteur jusqu’à la base de données, puis l’exploitation de ces masses de données par l’intelligence artificielle (machine learning) » explique Sylvain Durand, enseignant-chercheur et responsable du parcours. Ce parcours existait depuis plusieurs années sous le nom de « Systèmes », mais il a été renommé et adapté cette année pour être plus évocateur pour les étudiants et industriels.

Les élèves ingénieurs étudient le management, la mobilité électrique, le big data et l’apprentissage automatique, l’automatique avancée, en commun avec l’un ou les deux autres parcours. L’étude des systèmes temps réels et la conception microélectronique sont les enseignements spécifiques au parcours.

Détection par drone et chariot autonome

Concernant le projet de parcours, les étudiants travaillent chaque année sur des projets de drone, proposés et co-encadrés par Renaud Kiefer, maître de conférences. Cette année, ils ont par exemple mis au point un drone capable de détecter du métal dans le cadre de la compétition internationale de drônes IMAV.

Ils ont aussi conçu le système embarqué d’un chariot autonome, de manière à ce qu’il se déplace seul en suivant une ligne, grâce à un appareil de vision. Il est pilotable par tablette avec suivi des données en temps réel (distance parcourue, niveau de batterie…). Le prototype a été implémenté sur un robot mobile développé par Bertrand Boyer, professeur agrégé. Ce robot, réalisé en impression 3D, sert aussi à d’autres projets comme le robot solveur de labyrinthe (voir photos).

Crédit : Pierre Willinger-Adam

Certains sujets sont proposés d’une année sur l’autre, ce qui permet de les améliorer. Les étudiants ont par exemple mis au point un système pour le suivi des populations de grand hamster d’Alsace, en collaboration avec l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Un drone détecte et cartographie les hamsters munis de puces radio. D’autres élèves ont réalisé une station météo autonome et interrogeable à distance par smartphone pour un groupe de parapentistes (voir photos).

Crédit : Thibault Wolf

« Les étudiants réalisent leur projet de fin d’études dans la conception et la programmation de systèmes embarqués, le développement de réseaux de communication, la commande de robots ou de véhicules autonomes… » précise Sylvain Durand.

Investissements

La Région Grand-Est apporte son soutien à ces parcours et co-finance l’achat de matériel pour la plateforme génie électrique. Après l’équipement de la salle dédiée à l’usine du futur l’année dernière, elle cofinance cette année une deuxième salle pour les systèmes embarqués et objets connectés, la vision et l’intelligence artificielle : acquisition de robots terrestres autonomes, bras robotiques, capteurs visuels, plateformes de calculs, logiciels…

Débouchés                                  

Une fois diplômé-e, l’ingénieur-e en génie électrique devient chargé-e d’affaire, ingénieur-e R&D, d’études ou de maintenance… Les étudiants des parcours Usine du futur et Systèmes embarqués et IoT peuvent aussi s’engager dans la recherche et suivre, en parallèle de leur 5e année à l’INSA, le master recherche Imagerie, robotique, ingénierie pour le vivant (IRIV) à Telecom Physique Strasbourg, parcours automatique et robotique.

Lire aussi :

Le point sur les trois parcours en génie électrique (1/3) – Énergies renouvelables

Le point sur les trois parcours en génie électrique (2/3) – Usine du futur, une nouveauté 2018

Le projet sur le Grand Hamster d’Alsace : https://genie-electrique.insa-strasbourg.fr/projet-life-alister-grand-hamster-dalsace-4-0/

En savoir plus sur la spécialité génie électrique : https://www.insa-strasbourg.fr/fr/genie-electrique

 

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