Léa Mertzviller et Camille Kienlen décrivent leur travail de projet de recherche technologique en collaboration avec la Haute Ecole des Arts du Rhin. Retour avec elles sur cette expérience.
Camille et Léa, pouvez-vous nous présenter votre Projet de recherche technologique ?
Camille : notre PRT est un partenariat avec la Haute Ecole des Arts du Rhin, la Hear et l’INSA Strasbourg en collaboration avec l’UNISIMES, l’Unité de Simulation Européenne en Santé. Il s’agit pour nous d’encadrer la partie technique d’un projet de réalisation artistique de la filière didactique visuelle de la HEAR résolvant une problématique des enseignants de l’UNISIMES. Ce partenariat existe depuis plusieurs années entre cette filière de la HEAR et la spécialité génie électrique de l’INSA. Les élèves réalisent des maquettes didactiques, certaines intégrant une composante électronique dont nous avons la responsabilité.
Comment s’est déroulé votre PRT de septembre à janvier ?
Léa : nous avons eu trois grandes étapes. Lors de notre premier contact, nous nous sommes rendues à la HEAR. Nous avons assisté à une présentation de l’INSA faite par Bertrand Boyer, enseignant-chercheur en génie électrique, aux élèves de la HEAR. Puis nous avons présenté une maquette de démonstration d’un clavier original. En effet, suite à une étude des différents projets des années précédentes, nous nous sommes rendu compte que certains permettaient de lancer des vidéos ou animations, ce qui peut être fait via un clavier original. Après quelques semaines de réflexion des étudiants de la HEAR nous ont présenté les maquettes qu’ils souhaitaient électrifier.
Pouvez-vous Décrire ces projets ?
Camille : le premier était un outil de cohérence cardiaque. Cet objet a pour but de faciliter la reprise d’un rythme de respiration calme pour le patient. Il se présente sous la forme d’une manette comportant un écran central, deux molettes et un bouton de gestion de la vitesse. Les LEDs vont s’allumer alternativement en aller-retour à vitesse variable. Le patient doit synchroniser sa respiration sur le rythme de la lumière.
Léa : le second est une tablette lumineuse. Pour qu’une personne en proie à un épisode dissociatif se calme, il faut saturer un de ces sens. Cet objet a pour but de focaliser l’attention de la personne à travers une recherche de pictogrammes. Le but de notre réalisation est de créer un boîtier comportant une matrice de LEDs 16×16 masquée par un écran en gel silicone semi-transparent. Une vingtaine de pictogrammes seront programmés sur la matrice. En cas de crise, le patient doit identifier le pictogramme en promenant son doigt sur l’écran.
Camille : le dernier projet tourne autour de la problématique de la communication non-violente au bloc opératoire. L’idée vient du constat que 99,3 % des étudiants en médecine ont témoigné avoir subi des violences verbales, physiques, sexuelles ou psychologiques. Le projet a pour but de sensibiliser les futurs personnels de santé sur l’importance d’une bonne communication et sur la non-violence dans la communication à travers un jeu de rôle sur maquette. Ce jeu a pour objectif premier de démontrer l’importance d’une bonne communication au sein du bloc opératoire pour augmenter les chances de réussite d’une intervention.
Quel fut le résultat ?
Léa : après quelques mois de dur labeur, de nombreux échanges et changements, nous avons fait une présentation le 20 janvier. Voici le fruit de notre travail :
Lien vers le site de la HEAR
Merci Léa et Camille pour cette belle aventure et bonne suite à vous pour le projet de fin d’études.