Les étudiant·es de 4ème année de la spécialité génie électrique par alternance de l'INSA Strasbourg (FIP GE4) sont formé·es à la communication scientifique dans le cours de synthèse d’activités et produisent des articles dont la publication est encadrée par David Oget. Aujourd’hui, Alexandre Nestelhut et Dhélia El Chater évoquent les mesures mises en place par l'INSA Strasbourg pour effectuer un séjour international.
L’année 2020 a été marquée par la crise de la Covid-19. Cependant cela n’a pas empêché de nombreux étudiants de programmer leur séjour, stage ou semestre en dehors des frontières françaises.
Afin d’en apprendre davantage sur l’organisation de ces différents séjours, nous avons rencontré et recueilli le témoignage de cinq étudiants. Le contenu de cet article permet d’exposer leur parcours et leurs diverses expériences.
Les profils rencontrés viennent de différentes spécialités dont l’enseignement est dispensé par l’INSA Strasbourg : génie climatique et énergétique (GCE), génie électrique (GE), plasturgie (PL) et mécatronique (MIK). La majorité sont (au moment où nous avions réalisé ces interviews) en 5ème année de cycle et le dernier est en première année d’études, appelée Sciences, techniques et humanités (STH 1). Parmi toutes ces personnes, deux d’entre elles ont suivi un parcours de la filière internationale DeutschINSA.
Leurs lieux de destination ont été : l’Allemagne, le Canada, le Mexique et la Norvège. La principale motivation à partir était d’ordre culturelle : apprendre une nouvelle langue, s’imprégner de la culture locale, faire de nouvelles rencontres, visiter des régions ou des musées, etc. Les étudiants sont surtout partis car il s’agit selon eux d’une opportunité à ne pas manquer.
Globalement, ceux-ci ont pu aller dans le pays qu’ils avaient choisi initialement. Certains ont cependant adapté leur choix en fonction de contraintes financières.
Parmi les étudiants interviewés, trois ont effectué un semestre à l’étranger et les deux autres ont effectué un stage. Pour ce qui est des semestres, ils ont dû organiser leur fin de premier semestre à l’INSA en adaptant le système de notation en accord avec les professeurs, puisqu’à l’étranger les semestres débutent entre décembre et janvier et terminent également plus tôt. Les stages quant à eux se sont déroulés sur des créneaux dédiés, ce qui n’a eu aucune conséquence sur l’emploi du temps des étudiants à l’INSA.
Des séjours plus ou moins impactés par la crise sanitaire
Pour la majorité, le début de la période à l’étranger s’est déroulé normalement. Ils ont pu respectivement commencer à suivre les cours sur place et rencontrer leurs camarades de promotion ou rencontrer leurs collègues de bureau et travailler sur leur sujet de stage.
À l’apparition des premiers cas de Covid-19 hors de Chine et particulièrement de l’augmentation de ceux-ci en Europe centrale, les mesures sanitaires appliquées différaient selon les pays.
Pour ceux restés en Allemagne dans le cadre d’un stage, les mesures sanitaires s’appliquaient, à leur connaissance, à la fermeture des frontières avec les pays limitrophes et l’application de gestes barrières. Les restaurants et les lieux de travail étaient ouverts normalement.
Dans les autres pays, cela s’est manifesté par la fermeture des universités, et donc le passage en distanciel ainsi que la fermeture des établissements accueillant du public (restaurants, bars, etc.) et des frontières. Malgré ces mesures, la population restait assez libre de pouvoir se déplacer aux alentours de leur lieu de résidence.
Contactés par le Service des relations internationales de l’INSA Strasbourg, les élèves principalement hors des frontières européennes se sont vus fortement conseiller dans un premier temps d’organiser leur rapatriement en France et de se mettre en relation avec leurs ambassades respectives. L’INSA a également par la suite pris des nouvelles de ses étudiants afin de pouvoir savoir exactement quel était le statut de chacun, à savoir être resté dans le pays d’accueil, et si oui jusqu’à quand approximativement, ou être rentré en France. Ceux que nous avons pu interviewer sont tous quant à eux restés sur place durant la période prévue initialement.
Pour les étudiants partis en stage, il n’y a pas eu de démarches administratives complémentaires, le rapatriement étant d’ores et déjà inclus à la rédaction des conventions de stage. Ceux partis en semestre à l’étranger devaient quant à eux directement entrer en contact avec l’ambassade pour discuter des modalités et des conditions de leur rapatriement.
des expériences qui demeurent enrichissantes
Malgré ces conditions, les étudiants sont tous satisfaits de leur voyage à l’étranger. Ils ont pu profiter des lieux avant que la Covid-19 s’annonce et ce, même s’ils ont dû par la suite renoncer à certaines activités sur place. Cette expérience est globalement décrite comme enrichissante.
En résumé, le personnel de l’INSA Strasbourg a su se montrer disponible et rassurant envers les étudiants, en leur fournissant les informations nécessaires au bon déroulement de leur séjour.
Texte : Alexandre Nestelhut et Dhélia El Chater