30
janvier
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En cinquième année à l’INSA Strasbourg, les étudiant.es ont l’opportunité de choisir un projet proposé et encadré par une entreprise. Parmi les sujets abordés cette année, les étudiantes Pauline Frankreich et Suzanne Bitaux ont choisi de se pencher sur l’étude de faisabilité de l’électrification d’une saleuse, main dans la main avec Acométis, l’entreprise encadrante.

Diminuer la consommation, réduire le bruit dans les villes, réaliser un système sûr et facile à entretenir pour les utilisateurs, tels sont les objectifs de l’électrification des véhicules pour la société de demain.

Le défi : mesurer la faisabilité technique et économique du changement de source d’énergie du système.

 Si certains poids lourds électriques sont l’objet de recherches technologiques actuelles, la saleuse évolue dans un environnement autrement plus extrême, donnant toute l’ampleur du challenge au projet.

La saleuse est utilisée pour épandre du sel sur les routes, selon un dosage précis et adéquat. Trois actionneurs sont nécessaires pour réaliser les fonctions impliquées : la vis sans fin, permettant l’extraction du sel de la trémie ; la toupie d’épandage, permettant de répandre le sel plus ou moins largement sur la route ; et la pompe à saumure permettant de réaliser la bouillie de sel selon les doses recommandées.

Suzanne Bitaux et Pauline Frankreich devant une saleuse portée d’Acométis. Crédit photo : H.Badouix

Concernant l’aspect technique du projet, une liste la plus exhaustive possible des solutions envisageables a été établie et détaillée. À partir de celle-ci, la mise au point d’un modèle Matlab de la saleuse permet le dimensionnement énergétique en fonction des caractéristiques des moteurs choisis pour chacune des fonctions.

L’aspect économique est une part non négligeable du projet : pour l’entreprise cliente, la faisabilité du projet repose également sur le bilan financier qu’il représente. Dans ce cadre, les étudiantes ont établi les contacts avec les entreprises proposant des moteurs, des alternateurs, des variateurs de fréquence etc.

Ce projet a été sélectionné par le jury OARA, « Opération d’aide à la réalisation d’avant-projets ». Les étudiantes pourront alors être récompensées selon plusieurs axes de travail : innovation, sécurité ou prix OARA en sont des exemples. Mais entre toutes les récompenses, la possibilité de travailler avec une entreprise sur un sujet de recherche passionnant offre un épanouissement remarquable.

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